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J’irai demain couvrir ton ombre

29 octo­bre au 03 novem­bre 2019

Deux hommes. Le pre­mier est un est poète et pro­fesseur de philoso­phie de quarante-cinq ans. Le sec­ond est un comé­dien et cuisinier, mais aussi auteur de théâtre de trente-huit ans. Il y a aussi une femme de la trentaine, spec­ta­trice de théâtre, au sujet de qui l’on ne sait rien de plus. Les deux hommes l’aiment d’un amour dif­férent. Le plus âgé aime l’idée qu’on l’admire, il est dis­tant, attiré, mais pas réelle­ment amoureux. Inverse­ment, le plus jeune aime la femme d’un amour pas­sionné, irraisonné, déraisonnable et envahissant, il pour­rait mourir pour elle. Quant à cette dernière, elle con­sid­ère le jeune comme un futur ami et tombe amoureuse du pro­fesseur de philoso­phie.
Pen­dant le temps de quelques ren­con­tres, ces trois car­ac­tères vont tisser des liens pour le moins étranges. Le trio devien­dra un groupe insé­para­ble, flir­tant avec des patholo­gies telles que la per­ver­sion, les rela­tions sociales sado­masochistes (non sex­uelles), le nar­cis­sisme, etc. Petit à petit, ils com­pren­dront que leur jeu pour­rait aller jusqu’à la destruc­tion du trio. C’est alors que les trois pro­tag­o­nistes plan­i­fieront la fin de ce cer­cle, entraî­nant la mort prob­a­ble du jeune homme, la folie de la femme, et la sat­is­fac­tion nar­cis­sique du pro­fesseur prof­i­tant de l’expérience pour rédi­ger un essai sur l’amour…
Tragi-comique, impro­vi­sa­tion et per­for­mance
Nous voulons ici créer une comédie. Celle-ci aura tan­tôt des accents de drame, tan­tôt sa couleur s’assombrira dans une noire ironie. Mais dans l’ensemble, c’est le genre de la comédie qui pré­domin­era.
Il s’agit de créer une tri­an­gu­la­tion amoureuse entre deux hommes et une femme, puis hisser leurs liens et désirs, leurs envies et défauts, névroses et émo­tions jusqu’au comble de leur puis­sance. Ainsi, nous pour­rons non seule­ment en rire mais en tirer par la force de l’exemple une iden­ti­fi­ca­tion par l’absurde.
La pièce ne sera pas unique­ment jouée à par­tir du texte, mais nous inclurons — aux moments cru­ci­aux — impro­vi­sa­tion et per­for­mance (danse, chant, lutte, etc.). Les acteurs impro­vis­eront grâce à des canevas, et des per­for­mances dan­sées, chan­tées, ou comiques fer­ont irrup­tion de façon intem­pes­tive pour inve­stir l’attention du pub­lic. La pièce sera jalon­née d’épisodes sym­bol­iques créant des soubre­sauts nar­rat­ifs inten­tion­nels. Ceci per­me­t­tra de décloi­son­ner la pro­gres­sion de l’action et de mon­trer l’absurde comme une sec­onde réal­ité, comme si en cha­cun de nous une forme de folie pou­vait nous pren­dre et faire de nous des êtres aliénés, terrassés.

Distribution

Texte et mise en scène: Julien Mages

Assistanat et dramaturgie: Marek Chojecki

Jeu: Juan Bilbeny, Raphael DefourCatherine Demiguel

Lumière-Scéno-Vidéo: Yann Becker

Musique: Pierre Audétat, Catherine Demiguel

Costumes: Anna Van Brée

Soutien chorégraphique: Kaori Ito

Construction : l’Illustre atelier

Administration : Laurence Krieger-Gabor

Production : Cie Julien Mages

Coproduction : Arsenic – Centre d’art scénique contemporain

Soutiens: Canton de Vaud, Ville de Lausanne, Loterie Romande, Fondation Leenaards, SSA, Fondation Ernst Göehner, Migros Pour-cent culturel, Fondation suisse des artistes interprètes SIS.

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